Vivre au Portugal : la Chronique Nata #4

Je reviens avec cette quatrième édition de la Chronique Nata, dans laquelle je vous parle de la vie quotidienne au Portugal telle qu’elle est, et telle que je la vis. Une chronique 100 % personnelle qui ne veut pas dire que c’est pour tout le monde pareil, qu’on se le dise. Vivre au Portugal a ses bons et ses mauvais côtés, et c’est pour ça que j’ai crée cette chronique : vous raconter mon expérience.

Le Lanche, un encas portugais typique que l’on retrouve un peu partout au Portugal.

Vivre au Portugal : ma vie d’expatriée dans la chronique Nata

Ma dernière chronique date d’avril et le temps est passé étrangement vite. Je rattrape donc ces dernières semaines dans cette chronique pour vous raconter un peu mes (més)aventures au Portugal.

Dans ma dernière chronique, c’était un peu le désespoir. Moral en bas des chaussettes et un enchaînement de galères sans fin. Malheureusement, ça ne s’est pas arrêté. Cependant, le fait d’avoir pas mal vadrouiller en avril, notamment à Lille ou bien encore en Irlande a fait passer le temps plus vite.

Je garde quand même le cap et me dis que ça devrait changer d’ici peu, l’été a débarqué depuis quelques jours et je vais pouvoir m’aventurer à droite à gauche pour visiter quelques autres régions du Portugal. D’ailleurs, la semaine prochaine je descends sur Aveiro, un peu au sud de Porto. Je vous en dirai plus par ici après ce séjour !

En avril, ne te découvre pas d’un fil

Si le dicton le dit, c’est qu’il y a une raison. Et il s’applique aussi au Portugal ! Si mars nous a fait enlever les pulls et nous croire, déjà, en plein été, avril quant à lui s’est révélé très humide. C’est simple, il a plu des cordes quasiment tout le mois. Et alors quand il pleut dans le nord du Portugal, c’est pas pour de faux ! On est loin des « douches » irlandaises, c’était tout simplement le déluge, non-stop. Heureusement, mes 6 années en Irlande n’ont pas été en vain ! À noter pour votre futur séjour, il parait que le mois d’avril au Portugal, c’est toujours la cata niveau météo.

Vivre à Guimarães, enfin !

Voilà deux mois que nous sommes installés à Guimarães. Mais ça ne fait qu’une semaine que nous vivons dans notre appartement : nous avons dû rester dans la famille de Pedro pendant tout ce temps, faute d’avoir un toit décent à se mettre sur la tête. Après nos mésaventures à Pico de Regalados, après s’être fait entuber pour 3 appartements, après s’être retrouvés à la rue puis dans la famille de Pedro, nous sommes enfin chez nous. MAIS. Oui, il a toujours un « mais » au Portugal.

Cette mésaventure à duré deux mois alors qu’elle n’aurait pu durer que trois semaines. Notre appartement à Guimarães a finalement été vite prêt, mais on a eu de bien belles surprises lorsqu’on y a emménagé. Des petites choses qu’il n’y avait pas lorsque nous avions visité (ou alors qui était caché par les meubles…).

On a découvert que les sols des deux chambres étaient totalement décollés, au point qu’on ne pouvait plus marcher dessus. On a découvert qu’on avait des toilettes sans chasse-d’eau. Une fenêtre de salon cassée. Pas d’eau chaude en raison d’un vieux chauffe-eau. Aucune porte qui ne ferme car toutes les poignées sont cassées (y compris la porte d’entrée). Une cuisine soi-disant toute équipée avec un frigo qui ne fait plus de froid (et pour cause, je pense qu’il datait d’au moins 20 ans)… Allez je m’arrête là, vous allez me prendre pour une râleuse. Et pourtant, je ne suis pas difficile, mais je pense que c’est appréciable de vivre dans un appartement décent, surtout avec un bébé.

Le temps que tout cela soit réparé, changé, ajusté, cela a pris 1 mois et demi avant que nous puissions y emménager. Mais qu’est-ce que c’est bon d’être chez soi ! Sinon je vous l’avoue, la vie à Guimarães est bien plus fun qu’en campagne. La ville est magnifique et j’adore pouvoir profiter des terrasses. Je me gave de nata dénichées dans mes nouvelles adresses favorites et je profite des parcs ou du château de Guimarães juste derrière chez nous pour aller balader Hector et faire monter notre taux de vitamine D.

Le château de Guimaraes
Pasteis de Nata au Portugal
Visiter Guimarães au Portugal

Il neige à Guimarães !

Je n’avais, mais alors au grand jamais, vu autant de pollen recouvrir les rues, les routes, les trottoirs, les parcs, une ville complète. C’est juste incroyable, la ville s’est parée d’un manteau blanc en l’espace de quelques jours et ça tombe encore, on dirai qu’il neige avec 30° C ! C’est apparemment un gros problème pour la ville car le pollen bouche les évacuations d’eau. Je me sens tellement chanceuse de ne pas avoir d’allergies, ce qui n’est pas le cas de Pedro, mon conjoint, qui lui du coup, éternue toutes les… 30 secondes ! Vous avez déjà vu ça ailleurs, vous ?

Cette quantité de pollen !

Le point expatriation : dixième mois au Portugal

Mon sentiment annoncé dans ma chronique Nata #3 est toujours là. Je crois pouvoir dire, officiellement, que même si le Portugal est génial en vacances, ce n’est pas un pays fait pour moi. J’ai toujours pris du plaisir à visiter le Portugal lors de nos vacances au cours des dernières années, mais y vivre est très différent, et je ne m’y fais pas. Loin de moi l’idée de me répéter ou d’être négative, j’ai pourtant mis toutes les chances de mon côté pour faire de cette expatriation une réussite, mais je ne cesse de me dire que pour se sentir bien, il ne devrait pas y avoir besoin de faire autant d’efforts. En tout cas, je n’en avais jamais fait dans mes expatriations précédentes.

Pedro étant dans le même état d’esprit que moi sur notre expatriation au Portugal (pour lui, c’est encore pire puisqu’il est d’ici : le gros désappointement, je ne vous raconte pas), nous avons pris des décisions pour remédier à cette expatriation qui finalement, est une expérience enrichissante certes, mais pas une bonne expérience pour nous d’un point de vue personnel et professionnel. Nos futurs changements de vie sont en cours, je vous en dis plus dès que le tout devient concret !


Depuis la fin de cette chronique, nous sommes repartis vivre en Irlande, à Sligo !

À lire aussi 📌 La Chronique Nata #1, la Chronique Nata #2 et la #3

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

4 Commentaires

    1. C’est incroyable! J’en avais jamais vu autant, on aurait vraiment dit de la neige ahah
      Oui, je crois qu’en expat’, faut se laisser une chance puis passer à autre chose quand ça va pas. On ne peut pas se plaire partout! 🙂